Qu’est-ce qu’une U.L.I.S. ?
Une U.L.I.S. est un dispositif mis en place dans un établissement d’enseignement pour y assurer le maintien ou l’intégration d’élèves en situation de handicap en milieu scolaire ordinaire, conformément à la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
Qui sont les élèves du collège G. Tillion accueillis au sein de l’U.L.I.S. ?
Il s’agit aujourd’hui de 12 élèves présentant des troubles des fonctions cognitives.
Comment sont-ils pris en charge au sein du collège G. Tillion ?
Ces 12 élèves sont inscrits dans les différentes classes du collège et y ont effectué leur rentrée de la même manière que les autres collégiens.
Un Projet Personnel de Scolarisation (P.P.S.) est élaboré pour chacun. Ils sont inclus dans une classe et bénéficient d’un aménagement personnalisé de leur emploi du temps.
Quels enseignants interviennent dans l’U.L.I.S. ?
Tous les enseignants du collège G. Tillion sont susceptibles d’enseigner face aux élèves bénéficiant de l’U.L.I.S. puisque ces derniers suivent, autant que faire se peut, les cours de leur classe d’affectation.
Des temps de regroupement sont, par ailleurs, aménagés pour :
– la remédiation ;
– l’élaboration des projets individuels.
L’inclusion scolaire, seul objectif de l’U.L.I.S. du collège G. Tillion ?
C’est bien une inclusion scolaire qui est le premier objectif de l’U.L.I.S. mais au-delà, c’est aussi, voire surtout, une insertion sociale et professionnelle qui est visée.
Les objectifs sont donc la poursuite de la sociabilisation et de la scolarisation jusqu’à l ’obtention d’une orientation professionnalisante.
Le parcours proposé doit tenir compte des intérêts et compétences des élèves ainsi que des perspectives réelles d’embauche.
L’inclusion optimale d’un élève présentant un handicap ne peut être assurée par l’école seule mais implique que l’élève bénéficie d’un accompagnement éducatif, rééducatif et/ou thérapeutique.
Les différents acteurs de ce processus (parents, enseignants, éducateurs, psychologue de l’éducation nationale, médecins, infirmières, psychologues, assistantes sociales, orthophonistes, ergothérapeutes, ...) doivent, de ce fait, régulièrement se rencontrer et se concerter.